Si Josep Borrell, à l’occasion de sa visite le mois dernier en Russie, a déclaré que le vaccin russe Spoutnik V était «une bonne nouvelle pour l’humanité», à Bruxelles, on ne l’entend pas de cette oreille. Le commissaire européen au Marché intérieur Thierry Breton a même déclaré que l’Europe n’en avait pas besoin. Et devant la levée de boucliers, on peut se demander si la visite du chef de la diplomatie européenne à Moscou présage d’une politisation antirusse de la campagne vaccinale contre le Covid-19 en Europe. Analyse de Sébastien Cochard, ancien diplomate et conseiller de députés européens, au micro de Rachel Marsden.